EXPOSITION - Marie-Andrée PHELIPPEAU et Benoit HILLAIRET - CHD Vendée
EXPOSITION - Marie-Andrée PHELIPPEAU et Benoit HILLAIRET
Le CHD Vendée accueille, du 6 au 24 février, l’exposition de Marie-Andrée PHELIPPEAU et Benoit HILLAIRET.
Marie-Andrée PHELIPPEAU
Du figuratif à l’abstrait
Peintre autodidacte depuis 2003, j’ai suivi quelques stages avec des artistes professionnels, notamment avec Léo Toste Chan Mali, peintre d’origine cambodgienne qui m’a ouverte à une nouvelle voie artistique. J’ai ainsi décidé de tenter l’aventure et de m’affranchir de la réalité visuelle.
Aussi, mes créations sont à la frontière entre l'abstrait et le figuratif. Ma peinture est suggestive car se dégagent des formes qui laissent parler l’imagination. Tantôt émergent, un visage, un chemin, un arbre, un bateau, un oiseau…Tantôt, émane une part de mystère.
Je pars sur ma toile pour une aventure à travers mes couleurs favorites. Je cherche l’harmonie, celle de mon œil. Un peu à la manière de mon peintre de prédilection, Zao Wou-Ki, maître dans l’abstraction des paysages. Mon objectif reste l’évasion : pour moi et pour celui qui va regarder ma toile. Je l’invite à aller au-delà de la représentation réelle des choses.
Ma peinture est une sorte d’exutoire, « quelque chose qui fait du bien ». Ma démarche est libre, sans contraintes techniques véritablement. Je travaille au couteau, pinceau, éponge et même avec les doigts. J’utilise de la peinture acrylique et de l’encre. Mes œuvres colorées peuvent être denses et vives ou épurées et douces. Elles reflètent mon état d’âme de l’instant. Je peins non pas l’image mais l’émotion ressentie. Chaque œuvre est une étape nouvelle, rien n’est jamais acquis. Ma peinture est une démarche de liberté, j’ose… J’ose créer.
Benoit HILLAIRET
BAPS peintre amateur
J’ai commencé à étaler des couleurs sur une toile il y a une petite cinquantaine d’années, un plaisir intermittent coincé entre les obligations professionnelles et la vie de famille. Une peinture léchée, convenue, manquant d’originalité.
Et puis je me suis mis à la peinture au couteau il y a peu (sans doute une audace de retraité). Au début, j’étais timoré, hésitant, peureux et petit à petit, j’ai étalé la matière plus généreusement, je l’ai raclé, gratté, entassé. Avec la peinture au couteau, le trait précis et la forme juste font place à un mélange de reliefs et de couleurs qui réinvente les paysages, les corps, les objets.
La peinture est devenue un matériau et le travail du peintre se rapproche de celui de l’artisan. Je suis devenu un sculpteur sur toile … jusqu’à la prochaine aventure colorée.